High Park possède des serres d’une superficie d’environ 365 000 pieds carrés en Ontario. High Park possède des serres d’une superficie d’environ 365 000 pieds carrés en Ontario.
« La production en serre n’est pas facile. Cela prend beaucoup d’expertise et de temps pour la maitriser parfaitement. Nous avons une équipe bien rodée. » - Françoise Lévesque, maître horticultrice chez High Park
High Park a une banque génétique de 65 cultivars conservés à la maison mère de l’entreprise, en Colombie-Britannique.
À la serre ontarienne, on retrouve 7 variétés différentes qui poussent en ce moment, dont le Jean Guy.
Peu importe le type de production, les graines des cultivars les plus prometteurs (que ce soit pour leur résistance aux intempéries, ou encore parce qu’ils sont appréciés des consommateurs) sont plantés. Ces plants deviennent les plantes mères.
Les plantes mères sont les plants sur lesquels on va prélever les boutures. On appelle généralement la salle où on crée les plantes mères la salle de propagation. Une fois que les plantes mères sont à maturité, on peut les conserver quelques mois. Un nouveau cycle de plantes mères est toujours prêt à remplacer la génération précédente. Généralement, on prélève entre 200 et 400 boutures par mois sur une seule plante mère.
Dans les serres de High Park, on retrouve 2 grandes salles de végétation. C’est l’étape critique, la qualité de la plante va être principalement déterminée par ces 4 premières semaines.
On plante les plants par groupe de 2000 à 2600. En général, on place un seul cultivar par compartiment de serre. Cela permet une irrigation uniforme car les plants répondent tous de la même façon, en plus d’être prêts pour la récolte en même temps.
Durant cette étape, une équipe visite les serres tous les jours pour s’assurer que les plantes sont suffisamment irriguées, qu’elles ont assez de lumière, que la température est optimale. L’environnement est beaucoup plus difficile à contrôler que dans un site intérieur. Des insectes, comme des acariens prédateurs et Hyménoptères parasitoïdes, sont introduits dans les serres pour limiter la présence d’insectes ravageurs qui pourraient détruire les plantes.
Dans les serres de High Park, on récolte un lot, qui occupe un compartiment, en une journée. La récolte se fait à la main, par 25 employés. Cela inclut la coupe des tiges, la séparation des fleurs, la taille, le transport dans les salles de séchage.
Les plants de cannabis sont ensuite séchés sur des étagères durant 5 jours.
La manicure des fleurs se fait mécaniquement avec un Mobius.
Les producteurs sont légalement obligés, pour chaque lot qu’ils produisent, d’envoyer une certaine quantité du produit à un laboratoire indépendant certifié par Santé Canada pour faire tester le produit.
Les analyses permettent de détecter précisément toutes traces de pesticides, de bactéries, de fongicides (champignons), de solvants résiduels, de mycotoxines et de métaux lourds, comme le plomb, l’arsenic, le mercure et le cadmium. On détermine aussi le dosage des cannabinoïdes tels que le THC et le CBD, le taux d’humidité des produits et leur profil de terpènes. Pour en apprendre plus sur le sujet, cliquez ici.
Si un producteur détruit un lot qui a été jugé impropre à la consommation par le laboratoire, il doit le faire en présence d’une personne qui a obtenu une cote de sécurité auprès du gouvernement. La destruction doit être filmée et deux témoins doivent signer un document attestant que le lot a bel et bien été détruit.
Le cannabis séché est ensuite transformé (pour les comestibles, les huiles et les pré roulés) ou simplement emballé à la serre ou au site de transformation basé à London, en Ontario.
Lorsque le produit est emballé, les employés doivent apposer un timbre d’accise sur l’ouverture du contenant ou sur l’emballage secondaire, s’il y en a un. Tous les producteurs achètent les timbres au gouvernement fédéral, qui verse une portion des montants prélevés aux provinces où seront vendus les produits. Pour obtenir ces timbres, on doit demander une licence, qui est octroyée seulement lorsque le producteur est autorisé par Santé Canada. Plusieurs autres mesures de sécurité sont obligatoires pour produire du cannabis, comme fournir un rapport quotidien détaillé de la production.
Les producteurs prennent ensuite en charge la livraison dans toutes les succursales de la SQDC.